摘要: | 中文摘要(Sommaire Chinois) 莫泊桑(Guy de Maupassant,一八五0?一八九三)在十幾年短暫的作家生涯中一共完成了兩百八十多則短篇小說及六則長篇小說。透過敏鋭與客觀寫實的眼光加上簡鍊的書寫風格,他詳實地紀錄週遭的人生百態,並引領著讀者進入他所身處的十九世紀下半葉的法國社會。短暫的人生以及在質與量上皆可觀的作品使他在法國文學界被視為一顆轉瞬而逝的流星。 在當時社會上,賣淫行為 (包括公娼與私娼) 已是司空見慣,加上莫泊桑本身即是風月場所的常客,此社會現象自然而然地成為寫作主題。脂肪球 (Boule de suif) 以及德利列妓院 (La Maison Tellier) 就是其中較耳熟能詳的代表作。在這兩則之外,大約還有五十則短篇小說也涉及到此主題。藉由這五十幾則短篇小說,本論文希望為莫泊桑的妓女角色進行詳細的分類,讓讀者能發現其它可能被忽略的妓女人物。同時藉由分析莫泊桑筆下的世界,使讀者對於十九世紀下半葉的女性賣淫情形能有進一步的認識。 本論文依據十九世紀法國妓女史參考書籍,將莫泊桑短篇小說中的妓女賣淫方式分為三大類:管理制度下的賣淫 (prostitution réglementaire)、非法性賣淫 (prostitution clandestine),以及潛在性賣淫 (prostitution latente)。此外,由於遵循十九世紀學者對於當時妓女的定義進行分類,故讀者會從中領略到不同的分析觀點。第一章裡要介紹的是受政府制度管理的妓女,也就是所謂的公娼。第二章所探討的是進行非法性賣淫的女子,即是私娼。由於在這一章裡,相關的作品篇數繁多,因此本論文將此章節分為三個階層 (上流社會、小資產階級、低等階級)加以論述。第三章的重點則是潛在性賣淫。所謂的潛在型妓女是指那些家中的女傭、客棧的女僕、以及來自東方世界的女奴。這些人物原本的工作無關賣淫,但在工作中卻必須被動地或是主動地去和週遭的男人進行性行為,以保障工作權及維持生計。由於這樣的行為在當時的社會是被容許的,因此我們將她們視為潛在性妓女。 本論文除了為莫泊桑的妓女人物作個較為概略性的分類之外,也希冀打破一般讀者以往對他筆下妓女的單一印象,讓他們了解到其實他所創作出的妓女人物其實具有多樣性的形象。另外,我們將藉由莫泊桑寫實及客觀的筆法,向讀者呈現出十九世紀下半葉法國社會的妓女生活情況。 Maupassant écrit ses six romans et deux cents quatre-vingts contes et nouvelles entre 1875 et 1890. Dans son activité de l’écriture, il cherche à s’inspirer de ce qui s’est passé dans sa société, surtout de la réalité vécue par lui. On a donc l’impression que l’oeuvre de Maupassant ressemble à un document qui reflète les faits sociaux à son époque. Durant sa vie, Maupassant fréquente souvent les bordels et le demi-monde et meurt de la syphilis à l’âge de 43 ans. Il devient célèbre en France avec ses deux chef-d’oeuvres, Boule de suif et La Maison Tellier. Ces deux nouvelles ont justement pour personnage principal la prostituée du XIXe siècle. Sous la plume de Maupassant, le personnage de la fille publique prend un profil héroïque ou joyeux. On est donc amené à croire que ce nouvelliste aurait l’intention de racheter l’image de la prostituée par sa description embellissante. Mais, est-ce vraiment ainsi? En réalité, il existe une grande variété de portraits de prostituées chez Maupassant. Boule de suif et La Maison Tellier n’en sont que deux les plus connues parmi tant d’autres qui ne sont pas moins impressionnantes. De là, nous voulons effectuer une étude dite exhaustive qui a pour but de trouver toutes les traces de prostituées de Maupassant et de faire une typologie sur tels personnages. Après la lecture des contes et nouvelles de Maupassant, nous en dégageons cinquante-trois qui concernent la prostitution féminine. Nous pouvons les ranger sous les trois grandes catégories telles que la prostitution «réglementaire», «clandestine» et «latente». Dans le premier chapitre, il est question de la prostitution réglementaire. C’est-à-dire, les prostituées inscrites sur les registres de la prostitution officielle. Parallèlement à la prostitution réglementaire, l’existence de la prostitution clandestine n’est pas à négliger, et cela constituera notre deuxième chapitre. Il s’agit d’une activité illicite qui n’est pas tolérée par l’administration. Finalement, le troisième chapitre a pour but d’examiner la «prostitution latente» qui est jusqu’ici passée inaperçue par la plupart des spécialistes de l’oeuvre de Maupassant. Cette prostitution est une activité secrète qui est généralement autorisée par la société du XIXe siècle, et on ne peut rien faire pour interdire cette forme de prostitution. Dans cette catégorie en question et plutôt délicate, un cas exemplaire se présente ainsi: une jeune fille exerce un travail qui cache un danger latent de se livrer à un ou plusieurs hommes pour assurer sa subsistance. Telle situation pourrait se trouver chez les domestiques, les servantes d’auberge et les esclaves étrangères. De la prostituée réglementée jusqu’à la prostituée latente dans ces cinquante-trois contes et nouvelles, notre analyse typologique va éclaircir les portraits variés de prostitutées sous la plume de Maupassant. Nous voyons, en même temps, si l’écriture objective de l’auteur investit les filles vénales d’une image idéale . D’ailleurs, il serait, pour nous, une occasion de comprendre la situation générale des prostituées dans la société française qui propage l’ordre moral. |